Malencontresement

Aujoud'hui, nous sommes le 04 Octobre, ça fait un mois que j'ai repris l'école, et je déteste toujours autant cette université, je n'arrive pas à comprendre pourquoi les gens sont tellement accro à l'argent, moi, si je suis ici, c'est juste pour quelques simples raisons, mais à quoi bon, tant qu'ils seront ici, je pense que ce lycée ne changera pas...

J'étais maintenant à l'université depuis maintenant quelques semaines. Ne me demandez pas combien, je ne saurais vous répondre. Je errais dans les couloirs quand j'arrivais aux casiers. Je me dirigeais vers le mien et entreprit de l'ouvrir. Les élèves autour de moi passaient sans s'arrêter en parlant d'argent. J'avais remarqué que c'était leur principal sujet de conversation. Je soupirais: moi même, qui étais une gosse de riche comme les pauvres disaient, je ne m'intéressais pas tant que sa à l'argent.

-Pff...

Je soupirais presque silencieusement, mais je dis bien presque, ce qui n'est pas suffisant... Toutes ces filles, ainsi que ces garçons, ils m'énervaient plus qu'autre chose, mais je ne pouvais rien y faire, eux étaient riches, moi, j'étais fille de roturier, juste ça, ça mettait un grand fossé entre nous. Mais ça m'importait peu de rester seule, tant que mes études n'étaient pas falisifiées...

Je pris les cahiers dont j'avais besoin pour mes cours et je refermais mon casier quand un groupe de girly me bousculèrent sans même s'excuser. Je soupirais: mes livres étaient par terre. La chef des girly se retourna et me dit de faire plus attention. J'allais lui répondre mais je me retenais. En tant que fille des Scott, je me devais d'être plus intelligente que mes ennemis et je les ignoraient en beauté. J'entrepris de ramasser mes livres.

Une troupe de filles passa derrière moi, ces filles, c'étaient celles qui se faisaient nommer les "Girly" pour des raisons que j'ignore et que j'en ai, en fait, strictement rien à faire. Elles bousculèrent une jeune fille qui était près de moi, elle me semblait nouvelle pour la seule raison que je ne l'avais pas encore vu, en la bousculant, l'une de ces adolescentes fit tomber les livres que cette inconnue venait de prendre de son casier, sincèrement, quand elles passèrent juste derrière mon dos, j'espérais qu'elles n'eurent entendu mon soupir... Ce qui fit raté pour mon plus grand étonnement. L'une d'elle se retourna et me poussa contre le casier, -celui que j'occupais évidement, comme ça si il est abîmé, c'est pour ma pomme- je ne baissais pas les yeux, je ne voulais pas me rabaisser pour cette bande qui se croit la plus grande, alors que le F4 les dépasse de haut.

-Tient, la fille de roturiers est là... Et comme d'habitude, elle est seule !

Elles rirent, telle des dindes si je puis dire, et encore, les dindes gloussent moins... Je ne répondis pas à leur réflexion et me dégagea, et me à marcher d'une allure normale, me dirigeant vers la salle du prochain cours. Leurs rires me gênaient, mais tant pis, je ne voulais avoir des ennuis.

Me redressant, je vis que les girly envoyaient une jeune femme contre un casier, le sien très certainement. Soupirant, je me dirigeais vers ma prochaine salle de cours quand je vis la jeune femme partir vers une salle de classe. Les autres girly l'appelait la fille du roturier. Ainsi, elle n'était pas riche? Cela faisait bizarre de voire une jeune femme pauvre. Puis les girly se tournèrent vers moi.

T'es qui toi? Une fille de pauvre?

Je leur lançait un regard sarcastique.

Non, Je suis la fille de Mr Scott.

En voyant la tête des girly, je vis que mon père était assez connu. Cela me fit sourire et je me dirigeais vers ma salle de cours.

Tandis que je marchais vers la salle où je devais aller pour mon cours suivant, j'entendis l'une des Girly parler à la demoiselle dont les livres étaient tombés. La fille de la bande lui demanda si elle aussi faisait partie d'une famille de pauvre, la réponse était pourtant évidente, ce fut normal qu'un "non" fut prononcé, cela se voyait à sa façon de parler, de marcher, de se comporter, mais aussi niveau vestimentaire, maquillage et tout le tralala. Par contre, ce qui m'étonna, et me pétrifia à la même occasion, ce fut le nom de sa famille, "Scott". Ce nom m'était familier, normal, c'était une fille de riche, et ce nom, c'était celui d'une marque de tissus très répandus et très cher, qui était apparemment apprécié de sa qualité comme de son apparence. Je haussais les bras, puis continua ma route, après tout, que cela pouvait il me faire ?

~~> Je ne sais pas encore où !