~ Juste un peu de solitude... [Libre]

Je venais de sortir de la salle où tous nos casiers étaient installés, après l'histoire de toutes ces Girly, j'avais besoin d'un peu de solitude, ce qui n'était pas facile dans cette école. A la bibliothèque ? Non, il reste encore des élèves sérieux ici, au dortoir, je préfère même pas savoir, alors imaginez au réfectoire... Pourtant, c'est là que je me dirigeai, mais pour aller un peu plus loin ensuite, car il y a quelques temps, j'avais trouvé une pièce extérieure vide, avec personne à l'intérieur, enfin, chaque fois que j'y allais pour me réfugier & crier ma haine envers ceux de ce lycée il n'y avait personne...

Une fois passée le réfectoire, le rire de certains & le regard des autres, j'arrivai enfin à cette pièce. De nouveau, je fermai la porte, et me posa à même sol, mes affaires aussi.

-Je les hais... Comment peuvent-elles être si stupides ?!

J'étais sortit quelques minutes après la jeune femme qui avait été prise pour cible par les girly. J'étais resté un peu plus longtemps bien que mon envie de partir fut grande car les girly voulaient absolument savoir quel allait être la nouvelle collection de mon père. Mais de cela, je n'en avais aucune idée. Une fois sortit de cette enfer, je me mit à marcher en direction du réfectoir: toute cette agitation m'avait donné faim. M'assayant ontre une porte close, je me mit à manger une barre de céréales quand j'entendis une voix derrière la porte. Une voix qui ne m'était pas inconnu. J'entrouvris légèrement la porte: c'était en effet, la jeune femme qui j'avais vu dans la salle des casiers... Elle pestait contre qui? Les girly? Ou les filles riches en gérérales? Quoi que, les girly étaient stupides, ce qui n'étaient pas le cas de la plus part des filles de riches.

Ça faisait du bien d'extérioriser un peu sa colère, de plus, personne ne m'avait entendu, et ça, c'était le pied ! Que ici, dire à quelqu'un qu'on trouver ces filles stupides sans cœur et autre, ce n'était pas très conseillé, il n'y avait que ici ou en dehors du lycée que je pouvais réellement dire ce que je pensais, et encore, il fallait faire attention de le dire qu'aux bonnes personnes, et moi, je n'avais que deux personnes à qui je pouvais tout confier, et ces deux personnes, ce n'étaient pas des gens de ma famille, c'était ma meilleure amie, et ma patronne...

Tandis que j'observais la pièce sombre où j'étais, je vis la salle s'éclairer un peu, je tournai vivement la tête et vis que la porte était entrouverte... Pas bon signe ça ! Je pus apercevoir une silhouette qui ne m'était pas étrangère, et cette silhouette, je la reconnu tout de suite, c'était celle de la fille que j'avais croisé dans les casiers, avec les Girly... Pas cool du tout ça !!

J'avais détourné la tête pour regarder les gens autour de moi. Je pouvais voir leurs regards moqueur... Quoi? Ils n'avaient jamais vu une fille habillé en t-shirt et jupe dans ce lycée? Mais où mon père m'avait il envoyer? Reportant mon regard sur la salle plongée dans le noir, je put croiser le regard de la jeune femme: elle m'avait donc vu. Décidant de ne plus jouer les hypocrites, je pénétrais dans la salle. Refermant la porte derrière moi, j'allumais la lumière et m'assit pas très loin d'elle. Je ne savais pas quoi lui dire donc je gardais ma langue de "serpent" ,comme dirait les girly, derrière mes dents. Je finis ma barre aux céréales et fourrait le papier dans la poche de ma jupe.

Je vis la jeune fille ouvrir encore plus grand la porte, elle avait dut comprendre que j'avais capté sa présence... Shit ! Elle entra à son tour dans la pièce, dorénavant, j'allais surement devoir me trouver une nouvelle salle secrète. Une fois qu'elle fut entrée, elle referma la porte derrière elle, enfin, le noir revint, mais ce ne fut pas pour longtemps, car l'adolescente alluma la lumière. Avait-elle vraiment besoin d'appuyer sur le bouton de la lampe ? Elle aurait pas pus me laisser seule dans cette pièce sombre ? Il fallait croire que non. Je vis qu'elle s'installa non loin de moi, je détourna mon regard d'elle, après tout, elle aussi était une fille de riche, une de plus. J'entendis un bruit de bruit de plastique se froisser, surement celui qui emballait sa barre de céréales qu'elle était en train de manger, puis j'attendais, je n'avais rien à lui dire, et je ne voulais pas parler, j'aurais simplement voulu rester seule un moment dans les ténèbres, en criant ma haine sans que personne ne m'entende.

J'étais plus que mal à l'aise: qu'est ce qui m'avais pris d'entrer comme sa, sur un coup de tête qui plus est et d'imposer ma présence à cette jeune femme? Je regardais la pièce autour de moi: c'était une salle bien meublé et richement en plus. Cela devait surement être le repaire du flowers 4 vue que la pièce était près du réfectoire. Je savais que le flowers 4 n'étaient pas encore arrivés à l'académie mais j'étais quand même inquiète: que dirait on si on nous voyait ici? Surtout que j'étais avec une fille considéré comme pauvres par les Girly, une fille qui détestait les gosses de riches, c'était bien ma veine. Que pouvais je bien dire qui allais pouvoir d'étendre l'atmosphère? Je n'avais aucune idée... Je pris enfin mon courage à deux mains et j'entrepris d'entamer la conversation:

"Tu n'aimes pas tous les gosses de riches ou les girly en général?"

Bon, j'avais engagé la conversation à elle de suivre.

J'entendis la jeune fille parler, c'était une question qu'elle me posait. Je levais un peu la tête, juste le minimum pour voir comment était aménagée la pièce : richement. C'était le genre de meubles que je ne pourrais jamais avoir chez moi, et cela, c'était peut être tant mieux. Mais tout de même, que faisait ce style de mobiliers dans cette salle, juste à côté du réfectoire ? J'en avais aucune idée, et peut être valait il mieux que je ne le sache pas, qui sait ? Tout en observant le lieu, je réfléchissais encore à la réponse, mais pourtant c'était une réponse facile, mais il fallait juste que je fasse attention, après tout, mon interlocutrice faisait elle aussi partie de ces gosses de riches.

-Il n'y a pas grande différence entre les deux.

Je lui répondis sans même la regarder, j'avais posé ma tête sur mes genoux, et je fixais le sol, avant de les fermer et attendre.

J'étais étonné par la réponse de ma jeune interlocutrice... Elle ne devais pas connaitre beaucoup de gosses de riches pour dire sa... Enfin il fallait dire qu'elle n'avait peut être pas envie de les connaitre. Je regardais comment j'étais habillé: un simple uniforme pouvait il renseigné sur le statut social? Puis je me rappelait que j'étais maquillé. Mais mise à part sa, rien. Pas de bague avec un gros diamant, pas de bracelet avec des rubis ni de boucles d'oreilles en cristal. Je me levais et m'étirais. A quoi bon resté si elle me détestait. C'est dommage, elle avait l'air sympa comme fille. Je repris mon sac et me dirigeais vers la porte.

"Tu fais fausse route. Les girly et les riches ont de grandes différences. Les girly sont des filles idiotes et superficielles. Les richers ne sont pas ainsi. On est pas toute attiré par l'argent ou dépendante de l'image que les autres ont de nous..."

Je posais ma main sur la poignet et ouvrit la porte.

La réponse qu'elle me donna me fit rire intérieurement, à sa façon de parler, ça se voyait bien qu'elle avait toujours vécu avec de l'argent, qu'elle n'avait jamais eu à travailler dur pour avoir juste un peu d'argent, évidement, c'est facile de dire ça quand on est riche...

-Sans vous en rendre compte, vous êtes toutes plus ou moins omnibulées par l'argent.

Je lui avais répondu sèchement, sans même la regarder, mais je savais très bien qu'elle s'était levée, car durant la blanc qu'il y avait entre chacune de nos phrases, je l'avais très bien entendu ouvrir de nouveau la porte? Allait-elle réellement partir ? Sincèrement, je l'espérais. Je voulais passer le moins de temps possible avec ce genre de personne, je ne désirais aucunement à leur ressembler.

La phrase qu'elle me renvoya me pétrifia sur place. Ma main sur crispa sur la poignet et je fit un effort pour ne pas lui hurler qu'il existait des exceptions, même chez les riches. Et puis, ce n'était pas parce qu'on avait de l'argent qu'on était l'incarnation du diable en personne. Je me retournais, énervé.

"Je vois que tu ne connais pas beaucoup les richers. Il est vraie que la plus part des filles ont des bijoux en diamants, de cristal aux oreilles et des vêtements de marque! Personnellement, je n'ai jamais été attiré par ce genre d'article... Je trouve que sa fait étalage de richesse. Comme tu vois, même chez les personne qui ont une situation aisée, il existe des personnes qui pense à autre chose que l'argent."

Je confirmais mes pensées: d'apparence sympa, cette fille était une vraie peste qui se reposait sur des stéréotypes et des préjugés.

Je remis péniblement ma tête sur mes genoux, pile au moment où je vis la jeune fille se retourner vivement, l'air énervé. En même temps, c'était normal, vu ce que j'avais dis, mais je n'avais pas totalement tord non plus. Et puis, il ne fallait pas m'énerver, car quand on me cherchait, on me trouvait, et pourtant, ce n'était pas si simple que ça de me fâcher !
Restant dans ma position actuelle, j'écoutai ce que l'adolescente avait à me dire. Okay, elle ne portait aujourd'hui ni vêtements de marque, ni bijoux avec des pierres précieuses tel des rubis, mais cela ne voulait rien dire pour moi. Après tout, qui sait, elle pouvait bien s'habiller plus richement les autres jours, ce qui aurait peut être été le pourquoi je ne la reconnaissais pas en comparaison de certaines.

-C'est facile à dire tout ça quand on est toi. Tu n'es pas une "fille de pauvres", tu n'as pas à travailler durement pour n'avoir ne serait-ce qu'un quart de l'argent de poche que te donnent tes parents toutes les semaines.

Je haussais les épaules, après tout, qu'elle soit une ennemie m'importait peu en fait, elle pouvait bien me haïr, qu'est ce que cela changerait il vraiment au juste ?

Je fronçais les sourcils. Qu'est ce que j'avais fait à cette fille pour qu'elle soit aussi... Désagréable. J'étais née dans une famille de riches. Mais ma cocotte, on choisit pas sa famille. Ce n'était pas ma faute si je n'étais pas née dans une famille comme la sienne.

"On ne choisit pas sa famille. Et puis, nous ne sommes pas tous des monstres. Mon père c'est hissé à la position sociale qu'il occupe aujourd'hui en travaillant dur. Nous, les "gosses de riches" comme tu nous appelles, nous ne sommes pas tous des monstres. C'est dommage que tu sois aussi aveugle..."

Bon, c'était pas aujourd'hui que je me ferais des amis... Bon il y avait Kimina mais je ne l'avais pas revue depuis et puis les autres Girly m'agacent à un point pas possible. Je sortit de la pièce en claquant violemment la porte et prit la direction du parc.

J'écoutais ce que cette fille avait à me dire, en fait, elle n'avait pas totalement tord sur cette dernière phrase, mais alors on pouvait respecter son père, pas elle, cette demoiselle ne bossait probablement pas pour gagner son argent de poche, elle n'avait qu'à demander à ses parents, simplement. Par contre, si les "gosses de riches" n'étaient pas tous des monstres, ça, ça restait encore à être prouver ! Alors comme ça, d'après cette jeune fille, j'étais aveugle ? Il fallait peut être qu'elle voit comment j'ai toujours vécu avant de dire ça. Ce n'était pas elle qui se faisait critiquer par n'importe qui, de devant ou derrière, juste parce que j'étais différente, et bien d'autre raison encore. Mais un jour, qui sait, je pourrait peut être leur montrer ce que vaut une "fille de pauvre", d'après mois, ces personnes pourraient bien le regretter... Je la vis partir, mes yeux la surveillaient, noirs... Puis, après la voir fermer la porte, non doucement, je l'entendis claquer, ce qui me fit sursauter, je soupira.

-Si seulement...

De nouveau, je soupirai, puis, lentement, me leva et me dirigea à mon tour vers la porte que j'ouvris une fois devant. J'éteignis les lumière, et ferma la porte. Discrètement, je repris le chemin qui m'avait mené ici.

» ~ Attends... [Libre]